[3e édition de la Biennale du Cirque à Vaulx-en-Velin...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon
technique 1 photographie numérique : couleur
description Au centre : Alexis Grüss, directeur du cirque éponyme. Reportage réalisé à l'occasion de la Biennale du Cirque à Vaulx-en-Velin (11 mars au 18 avril 2004).
historique La commune de Vaulx-en-Velin va accueillir, du 11 mars au 18 avril [2004], la troisième édition de la Biennale du cirque. Sous la direction artistique d'Alexis Grüss, le programme intègre les meilleurs numéros de cirque européens. Toutes les disciplines traditionnelles du cirque sont représentées, des acrobates aux jongleurs, en passant par les clowns, les otaries et les éléphants. Cette édition 2004 est ouverte à un large public, enfants ou adultes, qu'il soit amateur de cirque traditionnel ou de styles d'expression plus modernes. Trente-deux représentations tout public ainsi que des soirées privées sont programmées entre le 26 mars et le 18 avril. La période du 11 au 26 mars est réservée à la tenue du nouveau spectacle pédagogique, plus spécifiquement destiné aux enfants des écoles et des centres de loisirs. Mais, au-delà de la prestation des artistes, la Biennale du cirque tient à "garder cette particularité qui est de montrer le cirque dans son environnement et d'être instigateur à animations participant de la découverte de cet art". C'est ainsi qu'outre le spectacle pédagogique, de nombreuses autres animations sont proposées : rencontres avec les artistes, création d'une fresque, projection de films, cavalcade et d'autres activités. Cet événement renaît cette année - il avait connu ses deux premières éditions, déjà sur l'agglomération lyonnaise, en 1995 et 1997 - grâce au partenariat entre l'association pour la promotion des arts du cirque (Apac) et la Ville de Vaulx-en-Velin. Il prolonge la collaboration engagée au printemps [2003] autour de l'accueil du Cirque national à l'ancienne Alexis Grüss qui avait alors présenté son dernier spectacle "Cheval et musique" sur tous les airs. L'accueil du public et le succès rencontré par l'année du cirque en 2002 ont incité l'Apac à redonner vie à la Biennale du cirque. La municipalité vaudaise a souhaité à nouveau accompagner l'Apac car "un tel événement, dont la vocation est de rayonner et d'impliquer l'ensemble de l'agglomération lyonnaise, s'inscrit complètement dans le projet de Ville en faveur du développement culturel et éducatif". Comme l'an dernier, un chapiteau de cinq cents places se dressera au centre-ville de Vaulx-en-Velin, en bordure de l'avenue Gabriel-Péri. Ce lieu d'installation se veut une préfiguration de sa localisation, à terme, au sein du Carré de Soie. Ce pôle de loisirs pourrait alors devenir un site d'accueil des tournées mondiales des cirques nationaux et internationaux rendant ainsi hommage à Lyon et ses quartiers, berceau du cirque français. Source : "Retour en piste" / Céline Trossat in Lyon Figaro, 9 mars 2004, p.22.
historique Alexis Grüss est une légende de la piste. Le spectacle qu'il présente et dirige pour la Biennale du cirque de Vaulx-en-Velin offre la magie et la poésie du cirque à l'ancienne. Loin du faste et des excentricités, l'Auguste sauce Grüss est humble mais sonne juste. Les acrobates n'ont pour seul atour que leur talent, fruit de labeur et de persévérance. L'esprit familial triomphe. Pas de vedette, pas de soliste. Les seules véritables stars, celles qui crèvent l'écran de fumée de la piste sont les chevaux. Ils occupent la presque totalité de la seconde partie du spectacle. Alexis Grüss se charge du dressage, ses enfants de les monter. Et les numéros valent le déplacement. Les chevaux sont si bien formés qu'ils assurent des numéros seuls sur la piste. La main de l'homme devient invisible et les bêtes se roulent aux pieds des spectateurs médusés. La fille d'Alexis Grüss, formée par ses saltimbanques de parents, présente un numéro que ne pourraient égaler une pluie d'artifices. Le Courrier de Saint-Petersbourg met en effet en scène la jeune écuyère avec dix-sept chevaux, qui entrent en scène un par un, et forment un manège vivant de toute beauté. Les Grüss, c'est la magie d'un spectacle qui ne prétend pas plus qu'il n'offre. Le cirque traditionnel n'a pas pris une ride et les clowns font, semble-t-il, toujours rire les enfants. Source : "La piste Grüss" / Dalya Daoud in Lyon Figaro, 8 avril 2004, p.2.
note bibliographique "Querelles sous chapiteaux" / Catherine Foulsham in Lyon Figaro, 8 avril 2004, p.2. - "Vedettes en cage" / Dalya Daoud in Lyon Figaro, 8 avril 2004, p.3.

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